21 avr. 2014

Article Environnement_La Journée de la Terre depuis 2009



LA JOURNÉE DE LA TERRE 
Depuis 2009, le 22 avril est reconnu par l’Organisation des Nations Unies comme Journée internationale de la Terre nourricière. Le Jour de la Terre est le nom d'une célébration correspondant à deux événements : soit la journée internationale de la Terre du 20 ou 21 mars (correspondant à l'équinoxe) soit la journée de la Terre du 22 avril, qui a pris naissance en 1970 aux États-Unis. Le symbole de cet événement est une combinaison des lettres « E » et « O », pour Environment and Organism, de couleur verte sur un fond blanc. 

Origine
Le Jour de la Terre marque tous les ans l'anniversaire de la naissance, en 1970, du mouvement environnemental tel qu'on le connaît aujourd'hui. Il fut fêté pour la première fois le 22 avril 1970, lorsque le sénateur américain Gaylord Nelson encouragea les étudiants à mettre sur pied des projets de sensibilisation à l'environnement dans leurs communautés. Ce premier Jour de la Terre a mené à la création de l'agence de protection de l'environnement des États-Unis (EPA) et à l'adoption de la loi « Clean Air, Clean Water, and Endangered Species ». En 1990, sous l'égide de l'environnementaliste américain Denis Hayes, le Jour de la Terre est devenu un événement planétaire, mobilisant 200 millions de personnes dans 141 pays et jouant un rôle de levier pour les enjeux environnementaux mondiaux. Le Jour de la Terre a donné un élan énorme aux campagnes de sensibilisation à la réutilisation et au recyclage et a aidé à préparer le terrain pour le Sommet de la Terre des Nations Unies de 1992 à Rio de Janeiro.  
 
Participation  
Le jour de la Terre de l'année 2000 a atteint (grâce à Internet notamment) un record de participation. Dans 184 pays, on estime que le nombre de participants touchés d'une manière ou d'une autre fut de l'ordre de quelques centaines de millions. Aujourd'hui, plus de 500 millions de personnes passent à l'action ou participent à un événement chaque année dans le cadre du Jour de la Terre. Au fil des ans, le Jour de la Terre est devenu l'événement participatif écologiste le plus important de la planète.
 

ONU / Assemblée générale - AG/10823 – 22/04/09 
Depuis 2009, le 22 avril est reconnu par l’Organisation des Nations Unies comme Journée internationale de la Terre nourricière.  
Les bilans à son sujet sont mitigés: pour les uns, une seule «Journée de la Terre» par année amoindrit l’importance des enjeux environnementaux, alors que le calendrier contient quantité de «journées» de ceci et de cela. Pour les autres, l’événement contribue au contraire à sensibiliser à l’importance de petits gestes, à l’échelle du domicile, du quartier ou du village. Ce qui est sûr, c’est que le contexte a changé. En 1970, l’écologie naissante envoyait des signaux alarmants sur la conservation de la nature. En 2013, ce n’est plus seulement sur la nature que sont dirigés les projecteurs, mais sur notre mode de vie.  
 
Assemblée générale - Soixante-troisième session - 80e séance plénière – matin 
EN PRÉSENCE DU PRÉSIDENT DE LA BOLIVIE, EVO MORALES, L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE PROCLAME LE 22 AVRIL JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA TERRE NOURRICIÈRE

En présence du Président de la Bolivie, venu spécialement à New York pour l’occasion, l’Assemblée générale a, ce matin, proclamé le 22 avril Journée internationale de la Terre nourricière. Adoptée sans vote, la résolution (A/63/L.69) portant proclamation de cette Journée s’appuie sur le constat qu’afin de « parvenir à un juste équilibre entre les besoins économiques, sociaux et environnementaux des générations présentes et futures, il faut promouvoir l’harmonie avec la nature et la Terre ». Le Président de l’Assemblée générale, Miguel d’Escoto Brockmann, a expliqué que l’expression Terre nourricière, couramment utilisée dans de nombreux pays et régions pour désigner la planète, « illustre l’interdépendance existant entre l’être humain, les autres espèces vivantes et la planète sur laquelle nous vivons tous ». Le Président de la Bolivie a salué cette décision de l’Assemblée générale et le fait qu’une cinquantaine d’États Membres se soient portés coauteurs de la résolution parrainée par son pays.  Il a affirmé que le XXIe siècle devait être celui de la reconnaissance des droits à la Terre nourricière comme le précédent avait été celui de la reconnaissance des droits de l’homme.
 
Evo Morales a spécifiquement plaidé pour le respect de quatre droits : 
Le droit à la vie, humaine, animale et végétale 
Le droit à la régénération de la nature, qui doit fixer des limites au développement socioéconomique 
Le droit à une vie sans pollution 
Le droit à la coexistence harmonieuse avec des millions d’autres espèces vivantes.

Le Président de l’Assemblée s’est félicité de cette résolution «historique», qui intervient selon lui «à un moment critique où les dégâts que nous infligeons à l’environnement s’avèreront irréversibles».   
Cette décision marque un pas supplémentaire vers le changement des mentalités qui nous ont tant rapprochés de l’autodestruction, a-t-il ajouté en conclusion.